Paris connait un joli envahissement d’hôtels. Ils se revendiquent de « niche », « boutique ». Ils sont comme des jouets, neufs et colorés. Bien souvent, puisque l’on vise les cinq étoiles hôtelières, un restaurant éclôt en leur lobby. Parfois, on bricole, on emprunte un chef, on en duplique sa patte. Bref, on pompe un peu partout. Ce n’est pas toujours réussi, un peu gauche, vaguement loupé. Pas grave, il y a une clientèle à Paris pour ce genre d’estompé, d’éraflures, de croquis jeté à la hâte. L’épure -comme en bande dessinée- laisse une grande part d’imagination au visiteur. Le tour est joué. Cela permet de ne pas manger, juste de picorer en envoyant quelques javelots bien acérés sur la nullité du lieu. Il […]
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