Par un étrange paradoxe, les marchés ont mis du temps à piger qu’ils pouvaient être les lieux par excellence où l’appétit fonctionnait à fond et voulait en découdre. Ce dernier est ici à ciel ouvert. Il butine, pianote des plats imaginaires; effleure, renifle, cherche, fouille. Puis s’en repart en cabas à la maison composer sa musique, construire ses dédales. Depuis quelques temps, des gargotes, des échoppes, des cantines éclosent ici et là redonnant au marché leur ambition première. À Saint Germain (Mathees), autour d’Aligre, à Secrétan…Et aujourd’hui , aux Enfants Rouges, à Paris, le genre éclabousse. De partout des sandwiches écumant de santé (c’est dans l’allée du centre), des bentos japonais, des burgers fermiers, couscous, accras. Depuis peu, une bombinette […]
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